Dans cet Oratorio, Patrick Kermann joue avec la mort et donne la parole à celles et ceux qui ne sont plus. Comme le dit son auteur, La Mastication des morts est « une joyeuse tentative de conciliation avec la mort (...) en même temps qu’une proposition qui réponde au projet de Genet d’un théâtre implanté au cœur même du cimetière qui s’adresse aux gens capables, au plus profond de la nuit, d’affronter un mystère. » Ce cortège mortuaire du petit cimetière de Moret-sur-Raguse entremêle, dans un mélange d’unissons et de dissonances, les vies personnelles qui pourraient sembler anecdotiques aux grands récits historiques qui devraient nous concerner tous.